débats philosophiques

 DEBATS PHILOSOPHIQUES

  • NOTRE PREMIER DEBAT: PEUT-ON TRAHIR UN AMI?

Après avoir réfléchi à une situation concrète (La cloche vient de sonner, c’est la récréation. Alexandre , avant de sortir de la classe aperçoit Edgar son meilleur ami, voler un stylo dans la trousse de Sabrina), les élèves de CM1 et de CM2 se sont demandé si l’on peut trahir un ami. Voici leur réflexion:

Peut-on trahir un ami ?

– Ce n’est pas facile de trahir un ami mais je préfère la vérité.

-Trahir un ami, c’est faire les choses en secret donc il faut en parler et ce ne sera pas trahir.

-Si mon ami fait quelque chose de mal, je discute avec lui pour le dissuader de continuer. S’il ne change pas d’attitude, j’en parle à un adulte.

-Agir, ce n’est pas forcément trahir car si on agit (prévenir un adulte dans l’exemple pratique),c’est aider et protéger son ami car si la vérité éclate plus tard, ce sera encore plus grave pour son ami.

 – Si ton ami fait quelque chose de mal plusieurs fois et qu’il ne change pas malgré vos discussions, il faut se reposer la question de l’amitié.

-On ne trahit pas son ami sauf s’il fait quelque chose de grave c’est à dire quelque chose de dangereux pour quelqu’un, quelque chose qui fait mal à quelqu’un, quelque chose qui fait très peur à quelqu’un.

-Trahir son ami, ça serait dire ce qu’il a fait à tout le monde. En parler avec lui ou le dire à un adulte, ce n’est pas le trahir mais le protéger.

-Trahir son ami, ça serait parler de ce qu’il a fait à quelqu’un, même à un adulte, sans le dire à son ami.

-Si mon ami a fait quelque chose de mal, j’en parle à ses parents car ce sont eux qui le connaissent le mieux et qui peuvent l’aider.

  • NOTRE DEUXIEME DEBAT: Peut-on se moquer, peut-on faire des plaisanteries à ses camarades ?

Voici les différentes réflexions des élèves de CM1 et de CM2 sur le thème de la plaisanterie et de la moquerie.

LA PLAISANTERIE, c’est très bien car ça chasse la mauvaise humeur et ça apporte la bonne humeur.

Une plaisanterie, c’est quelque chose qui fait rire tout le monde, même la personne à qui on fait la plaisanterie.

Parfois tout de même, la plaisanterie ne fait pas rire le camarade à qui on la fait.

On peut plaisanter tant que l’on ne blesse pas la personne avec qui on plaisante. C’est la limite. Si on a blessé la personne sans le vouloir, il faut s’excuser.

Un élève questionne ses camarades:Peut-on faire une plaisanterie dans le dos d’un camarade ?

Les élèves pensent que non, il ne faut pas faire de plaisanterie dans le dos de quelqu’un car il pourrait penser que c’est de la moquerie.

Si un groupe se moque toujours d’une même personne, cela devient du harcèlement.

Peut-on rire de tout ?

En discutant, tous les élèves posent les limites de ce dont on ne peut pas rire : on ne rit pas des origines, des religions ou de la maladie.

LA MOQUERIE c’est une forme d’insulte. Celui qui se moque le fait pour faire mal à l’autre et c’est ce qui n’est pas bien.

Se moquer, c’est méchant.

La moquerie fait mal à « l’intérieur ». Ce n’est pas une blessure physique qui se voit (comme un bras cassé) mais c’est une blessure psychologique.

Ceux qui se moquent sont souvent jaloux.

Un enfant dont on se moque peut se sentir triste, rejeté, seul et malheureux. Quand on est blessé, on a moins confiance en soi. Personne ne souhaite être dans cette situation.

Les commentaires sont fermés